lundi 20 mai 2013

La Santé du Funambule NOUVELLE VERSION

                Voila une nouvelle version réécrite avec des dialogues,
                                    ce qui facilite la compréhension

                                       

A partir de maintenant, je vais publier régulièrement ICI
    " La santé du funambule " avec des précisions pour le rendre plus 
                                                 accessible à tous.
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J'ai écrit : " La Santé du funambule " pendant la maladie de mon épouse. Ce texte est le résultat de l'observation des lois contenues dans le Yi King en ce qui concerne le maintien de l'harmonie en soi, donc de l'équilibre du funambule que nous sommes tous.
La connaissance de ces lois sont également soumises aux influences extérieures, analogiquement à un grand vent qui nous ferait perdre notre stabilité.

Je souhaite de tout coeur que ces expériences vous soient utiles.



Où trouver mon livre " Etre Heureux " ?

J'ai ecrit ces deux livres en étudiant le Yi King et en comprenant comment l'univers fonctionne.

Peu de lois régissent son action.

Une concerne l'opposition des contraires Yin - Yang qui doit être constructive et non se transformer en conflit.

Une autre est la loi de cause à effet qui s'enchaîne en effets qui deviennent des causes. Dit autrement, il n'y a pas d'effet sans cause ni de cause sans effet.

Encore une, ce que l'on sème on le récolte ( c'est la loi du karma )
Une autre enfin est la loi des cycles. Rien ne reste en l'état ( Après la pluie vient le beau temps ).

ARTICLE ci-dessous

Comme en électricité, l’équilibre des deux polarités est une force de vie. Il est plus que temps d’accepter en soi ce que le conditionnement nous a si longtemps poussé à rejeter.


Voila le nouvelle version ci-dessous : Bonne lecture ! 


                        « La SANTE du FUNAMBULE  »


L’Etre humain peut être comparé à un funambule. Le jour de sa naissance il quitte la sécurité relative du ventre maternel et
pose le pied sur le fil de son existence.
Toujours en mouvement il devra marcher sur ce fil et rester en équilibre entre deux forces contraires durant toute son existence. Au bout de ce chemin le mouvement s’arrête. Plus de « vents contraires » plus besoin d’équilibre.
-                                            Demeurer sur le fil c’est être en bonne santé !
-                                            Tomber du fil c’est être malade !
S’il tombe et ne se tue pas il doit obligatoirement remonter sur le fil de l’existence jusqu’à son terme.

Qu’est ce que la médecine ?

Pour les chinois c’est l’art d’aider le malade qui n’est plus en équilibre à réparer les dégâts afin de remonter sur le fil.
Pour la médecine  occidentale il est plutôt question de réparer la machine.
Les deux approches ont leurs valeurs et sont en fait complémentaires.

Ce livre est le témoignage d’un funambule de presque soixante dix ans ( j’ai maintenant 77 ans ), accompagné pendant quarante six ans par un amour dont la maladie a mi fin trop tôt à l’existence. 

Tiens voilà Marion !
( Voir : - Etre heureux c’est facile - )
« Qu’est ce qui t’amène ma jolie ? »
« Papy, je voudrais reprendre nos cogitations sur votre livre : - La santé du funambule - car je l’ai lu mais j’aurai besoin d’éclaircissements sur certains passages »
« D’accord, parce que nos échanges précédents ont été l’occasion pour nous deux d’être de connivences et tu m’as obligé d’être plus clair. Pour ce livre, je ne te connaissais pas encore. Alors au travail ma mignonne »
« Premièrement, quelle différence entre la vie et l’existence ? Je ne vois pas bien la nuance ».
« Dans un essai de phénoménologie intitulé - Le Vide absolu - ( que je n’ai pas encore publié ), j’ai mis en évidence le principe de la vie qui a toujours était, elle EST, et d’autre part l’existence. Donc nous ne devons pas confondre VIE et EXISTENCE.
En effet où commence le règne du VIVANT et où finit celui du minéral ? Les virus marquent un de ces passages indiscernables puisqu’ils sont à la fois des cristaux aux formes géométriques, capables de rester inertes aussi longtemps qu’un grain de sable ou bien devenir des particules vivantes »
« Là, Papy vous m’en bouchez un coin comme on dit. Où avez-vous trouvé ça ? »
« C’est de la physique incontestée, mais le grand public ne le sait pas, c’est tout.
Il en résulte que tout au long de ton existence tu devras faire progresser cette étincelle de VIE qui te constitue tout comme moi vers plus de conscience de celle-ci. La dualité n’est pas entre la VIE et LA MORT, mais entre la VIE qui est UNE, alors que la conscience de l’existence est double, entre exister ou ne pas ou ne plus exister »
« Comment discerner cette différence ? »
« Oh, c’est très simple tu vas voir. Il suffit de faire justement la différence entre être ou ne pas être ( là est la question dit Hamlet ). C’est le travail de la conscience de nous faire découvrir cette distinction, donc de comparer entre deux états »
« Oui, vous m’avez expliqué comment être heureuse quand j’ai abordé la question de votre propre mort et que cela me chagrinait en me disant que la différence serait que je ne vous verrez plus votre corps. Vous m’aviez fait remarquer que mes yeux  ne voyaient pas votre esprit mais que je le percevais avec une sorte de sixième sens ( Voir le développement de ce sujet dans Etre heureux ).
Papy, en fait qu’est-ce qui nous fait mourir avant l’heure ? »
« Bonne question ! Pourquoi ?
La pulsion de vie équivaut à la santé, la pulsion de mort à la maladie qui mettrait fin prématurément à notre existence.
Molière, tout comme Knock, prétendait que : Tout être bien portant est un malade qui s’ignore ( les labos actuellement voudraient nous en convaincre … ), je pense pour ma part que tout malade ne devrait pas ignorer qu’il serait plus normal qu’il fut bien portant. Il ajoutait : Presque tous les hommes meurent de leurs remèdes et non de leurs maladies. Je te laisse réfléchir à cette phrase.
Il est vrai qu’à son époque il valait mieux être en bonne santé je te le concède »
« Pourquoi quand on est malade on dit qu’on est souffrant ? Est-ce qu’il y a un lien ? »
« Bien sûr qu’il y a un lien. La maladie, mal a dit nous révèle par la souffrance que quelle que chose ne va pas dans notre vie et que l’on a pas pu ou voulu voir. Résultat être - souffrant - nous mène tout droit à la maladie. Elle ne devrait être qu’une période provisoire et inhabituelle, un accident de parcours, la santé la situation normale et familière »
« La santé serait-elle de ce fait le résultat, le fruit naturel d’un état de bien-être ? »
« Tu as tout compris !
Jung disait : que la névrose est le prix à payer pour changer de niveau de conscience. D’après lui la névrose, qui est une souffrance fort répandue de nos jours, aurait une fonction : faire évoluer notre conscience. Si c’est le cas, il est indispensable d’abandonner cet état névrotique dès que le résultat est atteint »
« Papy, pourquoi je tombe malade parfois et pourquoi on dit - tomber malade - comme si on chutait ? »
« Sans doute parce que tu as rencontré un obstacle. Cette difficulté est comme une agression que tu éprouves sans que ton corps puisse absorber ce traumatisme ou que ton mental en comprenne la raison. De ce fait, ta survie dépend de cette échappatoire qui t’alerte et t’oblige à réagir, soit physiquement ( somatiquement ), soit au niveau de ta psyché ( psychologiquement ).
Si Jung a vu juste, cela voudrait dire qu’à chaque niveau de conscience correspondrait un degré de souffrance, un désordre que nous voudrions fuir pour atteindre un étage plus ordonné »
« Est-ce que cet étage va rester en harmonie »
« Sans doute pour un moment, mais le phénomène de physique qui dit que l’entropie ( l’ordre ) va vers la néguentropie ( le désordre ) fait que tout change. Le Yi King nous le dit avec humour : Il n’y a qu’une seule loi qui ne change pas - c’est que - tout change. C’est pourquoi il se nomme Le livre des transformations.
A chaque plan supérieur on atteindrait un état d’harmonie, mais nous serions obligés de le quitter au bout d’un certain temps pour continuer à progresser. Sans cette contrainte nous resterions passif assis sur notre rocher en attendant … quoi au fait ? »
« Si je vous comprends bien, si je tombe malade c’est pour me - botter les fesses - »
« Tu en as de bonnes ! A la réflexion je crois que ta synthèse est parfaite.
L’hexagramme 45 du Yi King, nommé MALADIE par Kerson HUANG ne nous dit pas autre chose : La maladie, et par extension, les difficultés en général, ne sont pas sans signification. La souffrance, par son contraste ave le bien-être, nous enseigne la valeur et l’importance d’une bonne santé. Elle nous ouvre à la compassion, elle nous apprend à savoir endurer et nous montre les limites de nos forces physiques et mentales. Réchapper à une grave maladie nous fait prendre conscience à la fois de notre fragilité et de notre courage »
« Quelle sagesse en si peu de mots. Je comprends pourquoi ce livre vous passionne depuis si longtemps »
« Tu vois ma petite Marion, nous allons nous servir du Yi King pour chercher à comprendre comment cultiver la VIE tout au long de notre existence et voir comment les différentes - cultures - ont envisagé dans le passé et regardent dans le présent ce développement de l’humain.
La VIE, qui est une notion abstraite, se manifeste dans l’existence de façon concrète. Ce concret se remarque au plan physique : le SOMA et au plan psychique : la PSYCHE. Quand le plan somatique et le plan psychique fonctionnent en harmonie nous ressentons un - bien-être - , nous sommes en bonne santé. Dans le cas contraire nous percevons un malaise, notre bien-être diminue progressivement jusqu’à nous faire tomber malade.
Pour la médecine occidentale, sans nier l’influence du psychisme sur le physique, chaque trouble ou maladie affecte un plan ou l’autre d’une manière distincte, or il n’en est rien comme je vais tenter de te le démontrer.
De plus chaque affection atteint un niveau de conscience bien précis. Cet emplacement concerne la localisation REELLE du trouble ou de la maladie, donc l’état de faiblesse ou de disharmonie de ce point. Il constitue l’endroit précis où se situe le point de rupture de l’harmonie »
« Vous savez que je joue du piano. Or votre récit me fait penser à mon piano quand il est mal accordé »
« Tu as tout à fait raison. Par analogie on peut considérer que cet affect constitue une fausse note. Plus il y a de fausses notes plus la symphonie du corps devient discordante, désagréable et évolue vers la maladie. Guérir consiste à retrouver l’harmonie en soi pour être en phase avec les autres et sont environnement »
« Si je vous ai bien suivi, me maintenir en bonne santé et en harmonie aide les autres à vivre bien. Je comprends maintenant pourquoi vous me dite régulièrement : Ce que tu es parle si fort que je n’entend pas ce que tu dis et pourquoi je suis la personne la plus importante »
" En fait, être normal c'est  simplement être SOI"
"Et bien ! il va falloir que je digère avant la prochaine fois que l'on cogite ensemble. Mes neurones vont devoir s'habituer. Bisous Papy. A bientôt"



1 commentaire:

  1. Je vais publier régulièrement les chapitres de ce livre qui est épuisé. Bonne lecture et merci de commenter. J'en tiendrai compte lors des prochains chapitres.

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