vendredi 3 mai 2013

Le pervers narcissique et sa victime


LE PERVERS NARCISSIQUE ET SA VICTIME

Le pervers narcissique utilise le lien familial, professionnel ou amoureux pour assujettir l’autre. Il a besoin de cette proximité pour exercer son emprise et ne permettra pas à sa victime de prendre de la distance. Il est a-émotif, ne connaît pas la culpabilité et n’hésite pas à culpabiliser les autres.
Son comportement varie selon les valeurs et les sentiments de son entourage. Il adopte la persona d’une personne aimable et compassionnelle afin de faire tomber les défenses de sa future victime ou pour passer du chaud au froidafin de mieux déstabiliser celle-ci.

Pour arriver à ses fins, il peut être séducteur et serviable pour donner le change. Une chose est sûre : il ne prend jamais en compte les besoins et les sentiments des autres, sauf pour s’en servir, manipuler sa victime, l’isoler et l’amener à faire ce qu’il veut.

Charmant portrait n’est-ce pas ? Reconnaissez-vous quelqu’un de votre entourage ?

Ah j’oubliais ! Il est aussi égocentrique, exige de l’autre la perfection. Pour corser le tout, c’est aussi un menteur. Tel un caméléon il se fond bien dans le paysage et sait même jouer la victime pour se faire plaindre ou rendre l’autre volontairement mal à l’aise.

Et puis il faut dire qu’il n’a aucune valeur propre, il utilise la morale et les valeurs des autres pour arriver à ses fins. Il peut mettre en avant des raisons très logiques pour justifier ses passages à l’acte, il peut être jaloux et infidèle. Il ne supporte pas la critique mais critique sans cesse. Pour se revaloriser, il se nourrit de l’image de sa victime : plus il la dévalorise, plus il se sent fort.

Reconnaissez-vous encore quelqu’un de votre entourage ?

Mais dites-moi, quel est le profil de ses victimes potentielles ?

Pensez à une personne au grand cœur, portant des « lunettes roses », naïve,  manquant de confiance en elle, à la recherche d’une relation qui l’aide à se structurer. Elle est empathique et responsable.

Elle est protectrice, aime, console, rassure. Elle accepte la critique et culpabilise facilement. Elle renonce volontiers à son esprit critique, à son autonomie et sa dignité.

Elle veut toujours faire plaisir et donner le meilleur d’elle-même ; elle accepte de se soumettre, s’illusionne et persiste dans son investissement affectif ; elle est souvent fière, orgueilleuse et refuse de voir la réalité en face ; elle ne se perçoit pas comme une victime.

Dans certains cas, les victimes ont un penchant masochiste : elles recherchent volontairement douleur et humiliation auprès d’un pervers. Le pervers et sa victime ont souvent en commun une faille narcissique.

Enfin, elle souffre souvent du syndrome du sauveur. La prétention de vouloir sauver le monde à tout prix va faire tomber la personne dans les filets du pervers narcissique.

Méfions-nous des étiquettes. Distinguer un pervers narcissique de sa victime n’est pas toujours évident. 

Il faut aider les personnes impliquées sans chercher à les diaboliser, se garder de les étiqueter de façon simpliste. Chacun cherche ses repères, à savoir lesquels.

En neuro-coaching, nous aidons le pervers narcissique à s’engager dans une nouvelle pulsion de vie et la victime à se débarrasser d’un mémoriel de culpabilité. Bien sûr c’est un raccourci et il est rare de voir un pervers narcissique demander de l’aide.

Dans un prochain BLOG je vous entretiendrai des origines de la perversion narcissique et de la façon de se libérer de son emprise.

J’ai rendez-vous avec certains, certaines d’entre-vous le 13 mai à Montréal et 10 juin à Paris pour une formation en Neuro-coaching.

@ notre prochain R.V.
Guy Hauray


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